vendredi 23 juillet 2010

Déposition de la Précieuse Tunique de notre Seigneur Jésus Christ en la Ville Impériale de Moscou (1625)


10 / 23 Juillet
  
Le Vêtement de notre Sauveur [Slavon "Riza", Grec "himatia", Latin "vestimenta", littéralement "survêtements"] n’est pas exactement la même chose que La Précieuse Tunique de notre Sauveur, - son “Chiton” (tunique en étoffe d’une seule pièce, sans aucune couture) [Grec et Slavon "khiton", Latin "tunica", littéralement "la tunique de sous-vêtement"] – une distinction est très clairement faite dans les Saintes écritures :
«  23   Les soldats, après avoir crucifié Jésus, prirent ses vêtements, et ils en firent quatre parts, une part pour chaque soldat. Ils prirent aussi sa tunique, qui était sans couture, d’un seul tissu depuis le haut jusqu’en bas. Et ils dirent entre eux : »
«  24   ne la déchirons pas, mais tirons au sort à qui elle sera. Cela arriva afin que s’accomplisse cette parole de l’Ecriture : ils se sont partagé mes vêtements, ma tunique, ils l’ont tirée au sort … (psaume 21 : 18-19) »
(Jean 19 : 23-24).
La tunique dont il est fait mention est la chemise appelée « Chiton » (latin « tunica », grec « ton khitona »). Le chiton était fait d’une seule pièce tissée sans une seule couture du haut en bas. Cette pièce de tissu était de grande valeur, de grand prix, raison pour laquelle les soldats n’ont pas voulu la déchirer mais ont voulu la tirer au sort. Ainsi donc s’est accomplie l’écriture : « ils se sont partagé mes vêtements (slavon : riza, latin : vestimenta, grec : ta imatia), ma tunique (slavon : imatisme, latin : in vestem, grec : ton himatismon) ils l’ont tirée au sort ».
Selon la tradition de l’église orthodoxe Géorgienne (Gruzinian), la Précieuse Tunique de notre Seigneur Jésus-Christ, le Chiton, a été transporté par les Hébreux, plus précisément par le rabbin rabbi Elioz, de Jérusalem à Mtsketa. Elle se trouverait à présent cachée sous une crypte, dans les fondations de la cathédrale patriarcale de Svetitskhoveli, dans la ville de Mtsketa (la Fête en l’honneur de la Précieuse Tunique, le Chiton, de notre Seigneur, est célébrée le 1er octobre). Aucun des envahisseurs musulmans ne s’est risqué à s’emparer de cet endroit qui a été glorifié par la Miséricorde Divine par un Signe : « le Pilier Vivifiant ».
Le Précieux Vêtement de notre Seigneur, - en réalité une des quatre parties, la portion du bas plus précisément (d’autres parties de la Précieuse Tunique de notre Seigneur sont également connues en Europe de l’Ouest : dans la cité de Trier en Allemagne, à Argenteuil près de Paris), comme La Précieuse Tunique de notre Seigneur, - le Chiton -, d’ailleurs, se trouvait en Géorgie. Contrairement à la Précieuse Tunique de notre Seigneur (le Chiton), le Précieux Vêtement de notre Seigneur n’a pas été caché dans une crypte souterraine, mais a été associée au Trésor de la Cathédrale de Svetitskhoveli, et ceci, jusqu’au XVIIème siècle, lorsque le Shah de Perse Abbas Ier, après avoir dévasté et pillé la Géorgie, la déplaça avec les autres trésors pillés.
En 1625, dans le but de s’attirer les bonnes grâces du Tsar Michail Féodorovitch, le Shah fit offrir le Précieux Vêtement du Seigneur comme présent au Patriarche Philarète (1619 – 1633) et au Tsar Michail. L’authenticité du Précieux Vêtement a été attestée par Nectaire, Archevêque de Vologda, ainsi que par le Patriarche de Jérusalem, Théophanes, qui était venu exprès de Byzance, ainsi que par Ioannikes le Grec. Mais son authenticité a surtout été confirmée par les nombreux signes et miracles Divins qui se sont manifestés par l’intermédiaire de cette Sainte Relique.
Plus tardivement, deux autres parties du Précieux Vêtement arrivèrent à Saint Pétersbourg : une dans la Cathédrale Impériale du Palais d’Hiver, et l’autre dans la Cathédrale de Pierre et Paul (Petropavlosk). Une partie du Précieux Vêtement a vraisemblablement été conservée dans la Cathédrale de la Dormition à Uspenie, Moscou, et de petits fragments ont été déposés à Kiev, dans la cathédrale Sainte Sophie, dans le monastère Ipatiev près de Kostroma, et dans diverses vieilles églises.
A Moscou, chaque année, le 10 Juillet, le Précieux Vêtement de notre Seigneur est porté solennellement hors de la chapelle des Saints Apôtres Pierre et Paul de la Cathédrale d’Uspensky, et elle est placée sur un pupitre (analoghoi) pour être vénérée par les fidèles durant les Offices Divins. Après la Divine Liturgie, le Précieux Vêtement est remis à sa place.
En ce jour particulièrement solennel, un service dédié à la Vivifiante Croix de notre Seigneur est célébré, puisque, à l’origine, la déposition du Précieux Vêtement dans la cathédrale d’Uspensky en 1625 avait eu lieu le 29 mars, et qui se trouvait être à l’époque le Dimanche de la Vénération de la Vivifiante Croix durant le Grand Carême.

Tropaire de la Déposition de la Précieuse Tunique du Seigneur, ton 4.

En ce jour, fidèles, accourons, * vers cette Tunique Divine et porteuse de guérison,  * celle de notre Dieu et Sauveur, * qu’a bien voulu porter sur Sa chair * Celui Qui a versé Son Sang sur la Croix pour nous racheter de l’esclavage de l’ennemi ; en action de grâce, chantons-Lui : par Elle, protège ce pays * et, dans Ton Amour pour les hommes, accorde à nos âmes le Salut.

Kondakion de la Déposition de la Précieuse Tunique du Seigneur, ton 4.

Comme vêtement d’immortalité * et de salutaire guérison,  * à tous les hommes tu as donné * ta Précieuse Tunique, Divin Trésor,  * dont Tu as bien voulu revêtir * la chair que Ta Nature Humaine a portée ;  * l’ayant reçue de tout cœur,  * nous célébrons cette fête brillamment,  * remplis de crainte et d’amour,  * et, comme à notre Bienfaiteur, nous Te chantons :  * Ô Christ notre Dieu, garde en Paix ce pays, dans l’immense tendresse de Ton Cœur.

mardi 20 juillet 2010

Premier Anniversaire de la Naissance au Ciel de Monseigneur Ambroise, Évêque de Vevey et de la Suisse

Mémoire Eternelle !  Вечная память!

Monseigneur Ambroise Cantacuzène,
évêque de Vevey et de la Suisse (1976 – 2009)








Aujourd’hui, 7 / 20 juillet 2010, l’Eglise Orthodoxe Russe se souvient de ce fils de prince – descendant d’un empereur byzantin par son père et de la famille Orloff par sa mère.

Le 20 juillet 2009, il y a déjà un an, notre Cher évêque Ambroise, de bienheureuse mémoire, quittait ce monde terrestre pour sa naissance au ciel.
Actuellement, son corps repose dans le jardin de l’Église Orthodoxe Sainte Barbara de Vevey dont il a été le pasteur depuis le dimanche 13/26 septembre 1976 en qualité de prêtre, et depuis le dimanche 13/26 septembre 1993 en qualité d’évêque, soit durant 33 ans de sa vie.
Il avait une mémoire phénoménale, de très grandes connaissances historiques, et surtout une connaissance sans faille du Droit Canon de l’Eglise Orthodoxe, de l’Ecclésiologie et de la Théologie Orthodoxe.
Parmi les œuvres majeures de sa vie que je connais (je ne suis qu’un modeste paroissien et je ne connaissais de loin pas toutes les activités de Monseigneur), il a fait d’importantes recherches sur les Saints Orthodoxes Suisses, a composé un Hymne Acathiste aux Saints Suisses, et a participé à l’Ecriture de l’Icône de tous les Saints Suisses.
Il a participé à de nombreux synodes de l’Eglise Orthodoxe Russe Hors Frontières, et a activement participé au rapprochement de l’EORHF avec l’Eglise Orthodoxe de Russie (dite « Patriarcat de Moscou »).

Parfois très exigeant, il était d’une grande patience, il avait une grande qualité d’écoute, et il a toujours été un fervent, ferme et inébranlable défenseur de l’Orthodoxie.
Je ne peux pas oublier les heures intemporelles que j’ai eu la grâce de recevoir en sa compagnie pour parler de toutes les questions théologiques ou ecclésiologiques que j’avais besoin d’aborder. Nous étions assis dans son petit jardin derrière l’église Sainte Barbara, jusqu’à des heures très tardives de la nuit (Wladika parlait parfois beaucoup, et même s’il partait dans certaines explications et qu’il semblait dériver, il revenait toujours sur les rails de la question initiale).
Il m’a raconté également de très importants témoignages de ce qu’il avait vécu auprès de Saint Jean de Shanghai, et de ses nombreux séjours au Mont Athos.

Nous avons perdu ce jour-là un Père aimant, un vrai Ami, un Pasteur très attentif, un Enseignant hors pair…un guide spirituel.

Que Dieu lui accorde la Paix et le Repos Eternel dans un Lieu de Lumière et de Douceur !
Que Dieu accueille son Âme dans son Royaume, parmi ses Saints !

Wladika Ambroise, priez Dieu pour nous !

Mémoire Eternelle !  Вечная память!

Allocution prononcée par
Mgr Ambroise, évêque de Vevey,
lors de son sacre épiscopal (13 / 26 Septembre 1993)

Il y a une quarantaine d'années, j'avais alors quelque six ans, sous la forte impression de la divine Liturgie pontificale célébrée en notre église Sainte-Barbara de Vevey par l'évêque Léonty de bienheureuse mémoire, j'avais déclaré à ma mère que je voulais devenir jardinier la semaine et évêque le dimanche. Je ne suis pas devenu jardinier
Quant à l'ambition de devenir évêque, je peux honnêtement dire qu'elle n'a jamais dépassé le stade des ambitions enfantines, comme celle de devenir agent de police ou pilote d'avion. En quarante ans j'ai grandi, j'ai reçu de l'instruction, peut-être me suis-je un peu assagi.
Mes grands-parents sont tous quatre venus jeunes de Russie, ils sont arrivés en Suisse entre 1918 et 1921, ils se sont mariés à Vevey; mes parents sont nés à Lausanne, à leur tour ils se sont mariés à Vevey, et je suis né à Vevey en 1947, aîné d'une famille de trois enfants.
A l'exception de trois années, toute ma vie s'est déroulée dans un rayon de trente kilomètres entre Montreux et Lausanne.
Malgré des difficultés de tous ordres, familiales, de santé, professionnelles, matérielles, je veux rendre hommage à mes parents et à toute ma famille d'avoir su préserver notre enfance dans des circonstances parfois troublées.
Après un baccalauréat classique, j'ai suivi les cours de la faculté de droit de Lausanne, mais certains obstacles ajoutés à un cas de conscience m'ont détourné de la pratique du droit; aussi ai-je été enseignant pendant sept ans avant de m'engager dans la voie de la prêtrise.
Dès mon enfance, j'ai aimé l'Église. On ne peut cependant dire que dans notre famille on ne manquait aucun office — en ce temps-là, aller à l'église, c'était lointain et coûteux; et, de plus, l'attitude familiale était, à vrai dire, assez mondaine. Toutefois, aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours ressenti à l'église quelque chose de chaleureux et d'intime. Maintenant, je réalise combien est juste l'expression «la maison du Père» relativement à l'église, malgré les caprices qui m'en ont quelque peu éloigné quand j'étais adolescent.
Par sa constante disponibilité, sa tendresse et son amour, notre cher recteur, l'archiprêtre Igor Troyanoff, a eu une immense influence sur moi, et je peux dire que sans lui, je ne serais pas aujourd'hui devant vous; à mes yeux, le père Igor figure l'image inaltérable du bon pasteur. Il ne m'a pas enseigné, il m'a montré combien la vie hors l'Église est vaine.
Depuis le temps des études et jusqu'au sacerdoce, j'ai souvent eu l'occasion d'aller à la Sainte Montagne de l'Athos où m'ont été révélées la signification et la grandeur de la vie monastique et je regrette maintenant de n'avoir pas su alors l'approcher de plus près. Je veux relever aussi combien m'est cher et important le lien spirituel qui m'unit aux moniales-confesseurs du monastère de Pokrov en Bulgarie qui, des années durant, ont enduré de lourdes épreuves, non seulement de la part d'un pouvoir athée, mais aussi de la part d'une autorité ecclésiastique réduite en servitude.
En 1975, j'ai mis fin à mon travail à l'école et Mgr l'Archevêque Antony m'a paternellement accueilli à Genève, il m'a nommé concierge de cette église et, en même temps, il m'a enseigné, guidé, préparé à la prêtrise. Ces trois années que j'ai passées ici ont été sans conteste une période décisive de ma vie et je dois témoigner que le principal artisan de cette évolution a été Mgr Antony, non seulement comme archevêque, mais aussi comme guide fidèle et aimant. Depuis ce temps, j'ai toujours trouvé en Monseigneur un ferme appui, un amour et une patience constants, malgré mes chutes, mes erreurs, mes découragements et mon indocilité.
En 1978, Mgr Antony m'a nommé dans ma paroisse natale où je sers à ce jour.
Il y a dix-sept ans jour pour jour, j'ai été ordonné prêtre en cette cathédrale. Il me vient inconsciemment de comparer mon état d'esprit d'alors et d'aujourd'hui. Le dimanche 13/26 septembre 1976, je suis venu ici tout en émoi, mais aussi avec joie : devant moi je voyais une nouvelle étape de ma vie s'ouvrir. Je m'y étais préparé, insuffisamment, et j'y aspirais de toute mon âme. Tandis qu'aujourd'hui je suis aussi très ému, mais avec crainte. Et cette crainte, ce n'est pas la crainte de Dieu, mais une terreur humaine. Je me vois comme un imposteur : on a trouvé en moi des qualités que je n'ai pas; pendant les années de mon sacerdoce, j'ai montré mon indignité et mon incompétence, et c'est comme si on ne le remarquait pas; je remplis mal mes obligations et on m'appelle au degré suprême du service ecclésial !
«Je remercie, j'accepte et je ne dis rien de contraire.» Je pense qu'à ce jour, cette phrase a été la plus difficile que j'aie eue à prononcer. «Je remercie» : oui, je remercie sincèrement, éminentissimes Seigneurs, parce que vous m'avez prêté attention et que vous m'avez jugé capable, dans mon indignité, de porter avec l'omophore le poids du service épiscopal; la confiance que vous me manifestez me donne la force que je n'ai pas. «J'accepte», comme j'aurais aimé refuser ! mais je comprends qu'un refus de ma part ne serait pas l'indice de ma discrétion ou de mon humilité, mais le signe de ma paresse et de mon indifférence aux affaires de l'Église; j'accepte, non parce que je me sente à la hauteur, mais parce que le Seigneur a dit : Ma force s'accomplit dans la faiblesse. «Et je ne dis rien de contraire» : ô pontifes de l'Église du Christ ! bientôt vous invoquerez l'Esprit-Saint, c'est-à-dire «la Grâce divine qui guérit toute infirmité et qui emplit ce qui est vide». Mais suis-je fort pour porter cette force toute-puissante de l'Esprit-Saint ? Suis-je assez fidèle pour guider le troupeau de l'Église et enseigner mon prochain ? A ces questions j'aimerais être capable de répondre : Je crois, Seigneur, viens en aide à mon manque de foi.
Actuellement, on peut observer que de toutes parts, des attaques sont portées contre l'Église du Christ et le troupeau de Dieu. Quand une lutte ouverte ou des persécutions s'exercent contre l'Eglise, l'ennemi du genre humain est manifeste et l'on voit tout de suite de quel côté il faut se défendre.
Le danger s'accroît considérablement quand vient la «douce pression» de l'accommodement progressif à ce monde. Elle s'impose peu à peu, insensiblement, car on ne saurait appeler apostasie aucun élément de cette pression pris séparément, mais la conjonction de ces «détails» révèle soudain combien nous nous éloignons de l'Eglise, si l'on ne demeure constamment vigilant.
Mais le plus terrible et le plus affligeant, c'est «ceux qui viennent vêtus de peaux de brebis et qui au-dedans sont des loups ravisseurs», c'est-à-dire ceux qui se donnent pour zélateurs de l'Orthodoxie et qui, profitant de leur haute position dans l'Eglise, s'efforcent de détruire de l'intérieur l'Eglise du Christ, en se soumettant «aux princes et aux fils des hommes» ou bien en enseignant la compromission avec les hérésies par une fausse piété au nom de l'amour mutuel et de la piété ou encore par l'esprit de domination humaine.
En me tenant devant vous, pontifes de l'Eglise du Christ, je vous demande et vous prie instamment d'intercéder auprès du Seigneur pour qu'au moment où vous invoquerez sur moi l'Esprit Saint, Il m'envoie l'esprit de discernement, de peur que je ne viole les promesses qui sont liées à le confession de foi et qui doivent me guider.
Et vous tous qui êtes ici présents, peuple de l'Eglise du Christ, je vous demande de prier sans cesse pour moi, pécheur et indigne, et de ne pas me juger.
Cathédrale de l'Exaltation-de-la-Sainte Croix
Genève, le 13/26 Septembre 1993

Ô Dieu, aie pitié de moi, pécheur ! (3x)

Ô Dieu, purifie le pécheur que je suis ! (3x)

Gloire à Toi, Ô notre Dieu ! Gloire à Toi !

Prière au Saint – Esprit

Roi du Ciel, Consolateur, * Esprit de Vérité, * Toi qui Es partout présent, et qui emplis tout, * Trésor des Biens et Donateur de Vie, * Viens, et demeure en nous, * Purifies – nous de toute souillure, * Et sauve nos âmes, Toi qui Es Bonté.

Dieu Saint, Saint et Fort, Saint et Immortel, aie pitié de nous ! (3x)

Prière

Prière des Heures

Toi qui en tous temps et à toute heure, * au ciel et sur la terre, Es adoré et glorifié, Christ Dieu,

Le Longanime, Le Riche en pitié, Le Très –Miséricordieux, *

Qui aimes les justes et Qui as pitié des pécheurs, *

Qui appelles tous les hommes au salut par la promesse des biens à venir; *

Toi, Seigneur, à cette heure, agrée aussi nos requêtes, * et dirige notre vie selon Tes commandements.

Sanctifie nos âmes, rends chastes nos corps. *

Redresse nos raisonnements, purifie nos pensées. *

Délivre-nous de toute tribulation, de tout mal et de toute douleur. *

Entoure-nous de Tes saints Anges comme d'un rempart, *

Afin que gardés par leur renfort et sous leur conduite, *

Nous parvenions à l'unité de foi et à la connaissance de Ta Gloire inaccessible, *

Car Tu es béni dans les siècles des siècles. *

Amen !


Mon Âme béni le Seigneur !